Tortues aux Comores

Une solution pour les déchets aux Comores !

Aux Comores, les déchets sont partout, soit ils sont jetés dans la nature, soit ils flottent dans la mer, soit ils sont brulés à l’air libre.

Un centre de recyclage pour les déchets électroniques

Terre & Faune a construit un centre de recyclage pour les déchets électroniques dans la capitale des Comores, Moroni.
Il est important de gérer les déchets électroniques car ils contiennent de nombreuses substances toxiques pour l'environnement et les hommes.
Une formatrice s’est rendue sur place pour former plusieurs jeunes au démontage et au tri des déchets électroniques.
Nous espérons pouvoir sortir le premier container de ces déchets toxiques d’ici la fin de l’année.

 

Pampers...

Pampers

Ça suffit !

Terre & Faune a décidé de prendre les choses en main puisque les marques comme Pampers n’en ont visiblement rien à faire… 

Nous allons concevoir un mini four à incinération qui permettra de bruler les déchets tout en pouvant récupérer la chaleur. 

Cette chaleur permettra de remplacer le bois dans la distillation de la fleur d’ylang-ylang.

Actuellement, les distillateurs coupent la forêt à une vitesse vertigineuse pour utiliser le bois pour produire de la chaleur pour chauffer l’eau pour la distillation.

Ces forêts sont un des dernier sanctuaire mondial pour la chauve-souris géante de Livingston, espèce en voie de disparition.

En offrant une alternative aux distillateurs, on évite la déforestation et on trouve une utilité aux déchets. Ainsi, avec deux problèmes on en fait une solution ! 

Pour finaliser ce projet, Terre & Faune a besoin de vous. 

Nous venons d’obtenir un soutien de la Confédération par le biais de REPIC : 

http://www.repic.ch/repic-fr/projets/projets-en-cours/efficacite-des-ressources/terreetfaune-comores/

Ce soutien permet de couvrir 53'000 Frs sur les 106’00 Frs du budget global. C’est seulement grâce au soutien de vous tous que nous pourrons y arriver !

Aidez-nous

Aujourd’hui, on a une solution pour éviter un désastre écologique, il est de notre devoir de faire quelque chose. Merci d’avance à tous pour votre soutien !

Conservation des tortues marines et des roussettes de Livingston aux Comores

Avec le soutien de :

Fondation Nature et Découvertes

 

 

 

 


 

« Il ne sert à rien à l’homme de gagner la Lune s’il vient à perdre la Terre. » F. Mauriac

Pour écouter ou réécouter l'émission Prise de terre du
20 octobre 2012 sur le projet Tortues des Comores,
CLIQUEZ SUR LE LECTEUR CI-CONTRE.

 

Protection de la tortue marine

Les tortues marines sont une espèce exceptionnelle de la faune marine. Elles représentent non seulement un emblème ancestral (le plus vieux reptile au monde), mais également une valeur écologique. En effet, la tortue marine est nécessaire au bon fonctionnement de la faune marine, car en se nourrissant de champignons, d’algues et de méduses qui sont toxiques pour les poissons, elles leur permettent de proliférer. Cela représente un avantage certain pour la population locale, pour laquelle les poissons constituent un aliment de base.

Dans le village d’Itsamia, sur l’île de Mohéli aux Comores, se trouve le plus grand site de ponte et de reproduction des tortues vertes du sud-est de l’océan Indien. Cette plage abrite l’une des plus importantes populations.

La tortue verte (Chelonia mydas) est la plus grande des tortues marines à carapace dure (entre 110 et 130 Kilos). Elles sont connues pour leur migrations de plus de 2000 Km pour rejoindre leur lieu de ponte depuis leurs aires d’alimentation.

Les tortues marines sont parmi les espèces animales les plus menacées d’extinction dans le monde. Sur 7 espèces reconnues, 6 sont classées selon l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) dans les catégories "Vulnérable", "En danger" ou "En danger critique".

La Convention internationale sur le trafic sur les espèces en danger (Convention on International Trade in Endangered Species, CITES) interdit tout commerce international des espèces de tortues marines.

La conservation des tortues marines et de leur milieu naturel peut être abordée de plusieurs manières. Dans le cadre du projet ''Conservation de la Biodiversité et Développement Durable aux Comores'', exécuté par la Direction Générale de l'Environnement, trois actions prioritaires ont été proposées :

1 - Le suivi et la surveillance des plages de ponte par les Eco-gardes.
2 - Informer les locaux du problème de la disparition de la tortue.
3 - Mettre en place un plan de gestion des déchets
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1 - Le suivi et la surveillance des plages de ponte par les Eco-gardes

Les éco-gardes surveillent les plages de nuit comme de jour contre les braconniers et relèvent des données scientifiques importantes sur les activités des tortues. Ce travail est un excellent moyen de créer des revenus alternatifs pour les populations locales, ce qui les amène rapidement à se détourner du braconnage.

2 - Informer les locaux du problème de la disparition de la tortue

La sensibilisation de la population locale à l’importance de la conservation de leur patrimoine sauvage est très importante. Cette sensibilisation se fera par le biais de l’aménagement de la maison de la tortue, un centre d’information pour les éco-tourtistes et pour la population, ainsi que par l’organisation d’une campagne de sensibilisation sur les problèmes environnementaux côtiers et marins. Cette éducation se fera d’autant plus facilement qu’elle sera accompagnée du développement de l’éco-tourisme, qui apportera des ressources non négligeables aux villageois et permettra à ceux-ci de s’auto-financer en générant des revenus non négligeable à long terme.

Sur ces deux points, la Fondation Nature et Découvertes financera, à hauteur de 10'000 euros, les actions suivantes:

 Améliorer le patrouillage et la surveillance de la plage d’Itsamia pour lutter contre les braconniers.
 Former des éco-gardes.
 Aménager le centre d’information appelé « maison de la tortue ».
 Mettre en place une campagne de sensibilisation pour les écoles primaires et secondaires de Moron.

3 - Mettre en place un plan de gestion des déchets

L'île de la Grande Comore, si elle est plus développée économiquement que Mohéli, doit faire face à un problème de taille: la gestion de ses déchets.

 

 

 

Aluminium

Terre & Faune a mis en place, dans un village de l'île (Mwuni), un projet pilote de gestion de l'aluminium avec l'association Ulanga de la Grande Comore. Le concept consiste à créer plusieurs postes de récupération à des points stratégiques de ce village et de stimuler les habitants à venir y apporter leurs canettes d'aluminium. Un réseau d'artisans producteurs d'ustensiles en aluminium récupère ces boîtes compactées à l'aide de compacteuses manuelles offertes généreusement par la maison Igora (www.igora.ch).

Pneus

Des pneus inutilisables sont laissés dans les rues. Ils deviennent rapidement des réservoirs d’eau stagnante et génèrent des épidémies de malaria. Terre & Faune propose de recycler ces pneus en four solaire (voir site : www.impi.ch : Association RHC Ronaldo Humanitaire Concept). Un pneu « four-solaire » fabriqué dans l’atelier de M. Ronaldo a été envoyé à Moroni comme modèle.

Sacs en plastique

Les sacs en plastique volent dans la mer, ils étouffent les coraux et sont avalés par les tortues qui les prennent pour des méduses. Les tortues, déjà gravement menacées par le braconnage et la destruction de leurs plages de ponte, risquent en plus de mourir d'occlusion intestinale. Terre & Faune propose d’interdire complètement l’importation des sacs en plastique dans un premier temps et de les remplacer par des sacs artisanaux.

Autres déchets

Le concept consiste à organiser le meilleur tri possible à la source et une collecte fiable. Des filières de reyclage et de valorisation des déchets devraient être mises en place. Des partenriats avec des industriels sont recherchés pour trouver des solutions durables.
Afin de pouvoir démarrer le projet et nettoyer rapidement l'île de ses plastiques et autres déchets, une somme de 20'000 eurosest nécessaire.

Conservation des roussettes de Livingston

La roussette de livingston est une chauve-souris géante endémique. Cette espèce est en voie de disparition. On estime qu'il n'y a plus que 700 individus répartis entre les îles de Mohéli et d'Anjouan. D'où l'urgence de la conservation de leur habitat!

Terre & Faune a proposé de soutenir les efforts de l'association de la protection de la chauve-souris de Ouallah, petit village au pied de la forêt où survivent ces roussettes. Quelques habitants passionnés de chauve-souris et particulièrement motivés par la protection de leur environnement et le développement de l'éco-tourime se sont en effet regroupés en une association de conservation de la nature.
Différents projets sont en cours de réalisation.


 

Date de dernière mise à jour : 01/02/2023