Depuis 2011, Terre et Faune œuvre dans la zone de gestion de la faune d'Enduimet, au nord de la Tanzanie, près du parc du Kilimandjaro. Cette zone revêt une importance écologique majeure car elle relie plusieurs parcs nationaux tanzaniens (Mkomazi, Arusha, Kilimandjaro) à l’écosystème transfrontalier Tsavo–Amboseli au Kenya.
Enduimet est traversée par le dernier corridor migratoire des éléphants entre le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie, ce qui en fait un lieu clé pour la conservation de la troisième plus grande population d’éléphants d’Afrique qui circule librement entre les deux pays.
La protection des éléphants et la préservation de la culture maasaï sont au cœur de nos engagements. A Enduimet, nous travaillons activement à favoriser une coBungalowion harmonieuse entre les éléphants et les communautés locales, majoritairement maasaï, dans le respect mutuel et la valorisation des savoirs traditionnels.
NOS OBJECTIFS :
- Promouvoir le développement socio-économique des communautés locales en encourageant une gestion équitable, durable et concertée des ressources naturelles, afin de favoriser une coexistence harmonieuse entre les populations humaines et la faune sauvage.
- Encourager la régénération des écosystèmes locaux.
- Développer des solutions concrètes pour réduire les conflits d’usage entre les humains et les éléphants.
- Sensibiliser et éduquer à la préservation de l’environnement et à la coexistence pacifique.
- Renforcer la santé des animaux domestiques et sauvages en mettant en place un accompagnement vétérinaire structuré et adapté à leurs besoins spécifiques.
Initiatives durables pour une coexistence pacifique avec la faune :
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Mise en place d’un grenier villageois
Géré par les femmes de la communauté, ce grenier sert à renforcer la sécurité alimentaire de la population locale, en assurant un stockage sûr et durable des récoltes.
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Création du Kilimanjaro Resource Center (KRC)
Ce centre maasaï a été conçu comme un espace multidisciplinaire dédié à la recherche, à l’éducation et à la promotion d’un écotourisme responsable. Il accueille des scientifiques, des éco-volontaires, des membres de la communauté locale ainsi que des visiteurs engagés, souhaitant contribuer à des projets de développement durable, de recherche scientifique, de sensibilisation à la conservation de l’environnement et à la protection des éléphants.
En savoir plus : Kilimanjaro Resource Center
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Programme d’éducation environnementale dans les écoles
Ce programme a été créé afin de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la biodiversité et du développement durable. Il est destiné autant aux jeunes qu’aux parents et aux chefs de village, se fait par le biais de formations successives, de distribution de brochures, d'ateliers nature, de projections de films et de séminaires. Il est souvent accompagné de séances de plantation d’arbres.
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Installation de barrières de ruches le long des zones agricoles
Les conflits entre les éléphants et les communautés rurales représentent une problématique majeure en Afrique de l’Est. L’expansion des zones agricoles et la réduction des Bungalows naturels accentuent la fréquence des intrusions d’éléphants dans les cultures, entraînant des pertes économiques considérables, une insécurité alimentaire et, dans certains cas, des représailles violentes contre la faune.
Dans ce contexte, le développement de méthodes non létales et économiquement viables est crucial pour favoriser une coexistence durable entre les populations humaines et les éléphants. Parmi ces méthodes, l’utilisation de barrières de ruches a émergé comme une solution innovante exploitant l’aversion naturelle des éléphants pour les abeilles.
Ces barrières reposent sur un dispositif simple : des ruches sont suspendues à intervalles réguliers et reliées entre elles par des fils. Le système exploite la forte aversion des éléphants pour les abeilles africaines sauvages (Apis mellifera scutellata), dont le comportement est significativement plus agressif que celui des abeilles domestiques européennes (Apis mellifera mellifera). Lorsqu’un éléphant tente de traverser la barrière, le déplacement des ruches induit la libération des abeilles, lesquelles ciblent préférentiellement des zones sensibles comme la trompe, les yeux et la bouche. Cette agression entraîne un retrait immédiat de l’animal et contribue à dissuader les futures intrusions.
Les résultats d’étude de terrain conduites au Kenya et en Tanzanie entre 2008 et 2020 ont montré que les barrières de ruches sont efficaces dans 86 % des cas pour dissuader les éléphants d’accéder aux zones cultivées.
Ils confirment l’efficacité des barrières de ruches comme solution de mitigation des conflits homme–éléphant.
Au-delà de la fonction de dissuasion, l’implantation de ces barrières présente des bénéfices secondaires non négligeables. En effet, la production de miel et de cire génère une source de revenus complémentaire pour les agriculteurs, tandis que la présence accrue des pollinisateurs améliore le rendement des cultures.
Comparées aux méthodes conventionnelles (clôtures électriques, gardes armés, effarouchement par bruit ou lumière), les barrières de ruches présentent plusieurs avantages :
Durabilité économique : bien que l’achat des ruches, l’installation des barrières, ainsi que la formation et l’accompagnement des apiculteurs et apicultrices constituent un investissement initial, celui-ci est compensé à moyen terme par les bénéfices financiers et écologiques durables qu’offre l’apiculture.
Acceptabilité sociale : appropriation rapide par les communautés locales grâce aux avantages directs pour les ménages.
Respect de la biodiversité : réduction du recours aux méthodes létales ou invasives.
Un effort de réhabilitation du corridor de Kitenden – dernier couloir de migration des éléphants reliant le Kenya à la Tanzanie (qui se trouve à quelques kilomètres de notre projet) – s’avère parallèlement nécessaire. Aujourd’hui largement envahi par des plantes invasives, peu appréciées des éléphants, ce passage doit être restauré afin d’offrir une voie sûre aux pachydermes repoussés des zones agricoles. Ce corridor, qui devrait leur être exclusivement réservé, représente un maillon essentiel de leur survie et de la préservation des écosystèmes transfrontaliers.
La mise en place de barrières de ruches, pertinente dans les zones agricoles à petite échelle, s’intègre particulièrement bien dans notre projet global, qui vise à protéger la troisième plus grande population d’éléphants d’Afrique, répartie entre le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie, tout en renforçant le soutien socio-économique apporté aux communautés maasaï.
En achetant une ruche, ou en parrainant une ruche chaque année, vous soutenez activement la préservation des éléphants tout en favorisant un développement durable au sein de la communauté maasaï.
Prix d’une ruche personnalisée en votre nom : CHF 85.-
Prix d’un parrainage annuel : CHF 85.-
Formulaire pour offrir une ruche personnalisée
Ces fonds permettront de soutenir la formation des nouveaux apiculteurs et apicultrices maasaï, en garantissant leur accompagnement sur le terrain au début de leur activité, ainsi que la maintenance des ruches et la mise à disposition de l’équipement nécessaire.
Au nom de la population des éléphants : Asante sana (merci beaucoup)
