Terre et Faune aux Comores : plus de 20 ans d’engagement pour la biodiversité et la lutte contre la pollution liée aux déchets

Terre et Faune est active aux îles Comores depuis plus de vingt ans. L’île de Moheli est un refuge pour plusieurs espèces menacées: les tortues vertes, les chauves-souris géantes de Livingstone - espèce extrêmement rare et endémique - les roussettes pteropus seychellensis et les lémurs mongoz.

Ces îles paradisiaques font face à de nombreuses menaces :

  • Le braconnage des tortues
  • La destruction des plages de ponte
  • La déforestation
  • Les déchets éparpillés polluant tout l'environnement

Tortue verte

Grande roussette

Lémur mongoz

Chauve-souris de Livingston

En savoir plus : tortues et chauves-souris

Nos premières actions ont consisté à collaborer avec des écogardes du parc marin de Moheli afin de lutter contre le braconnage et de limiter la consommation des oeufs et de la viande de tortue. Parallèlement, nous avons cherché des solutions pour freiner la destruction des forêts abritant les rares chauves-souris de Livingstone.

En savoir plus : actions entreprises

Peu à peu, nous avons pris conscience d’un péril encore plus insidieux que le braconnage pour la faune marine : la pollution plastique, notamment celle causée par les sachets jetables.

Aux Comores, les déchets sont omniprésents et se retrouvent partout sur terre comme dans l'océan.  Plastiques, couches pour bébé et autres détritus dérivent à la surface de la mer ou sont brûlés à l’air libre en libérant des fumées extrêmement toxiques.

Les tortues marines, trompées par l’aspect des plastiques qu’elles confondent avec des méduses, les avalent et peuvent mourir d'occlusions intestinales. Et elles ne sont pas les seules victimes : l’ensemble des habitants du lagon, des dauphins aux oiseaux marins, est directement menacé par cette pollution qui souille leur habitat.

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Dauphin et plastique

Une solution pour les déchets aux Comores !

Face à ce constat, nous avons lancé un programme de gestion des déchets, dont la création d'un centre de démontage des déchets électroniques, avec l’objectif de transférer les composants démontés en Suisse pour y être recyclés.

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Francine John Calame

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Edgar Pfister et Mohamed Said Hassani

Ces déchets électroniques contiennent de nombreuses substances toxiques, nuisibles tant pour l’environnement et les animaux que pour la santé humaine. Afin de mieux les gérer, plusieurs jeunes ont été formés sur place au démontage et au tri de ces déchets par Francine John Calame, dépêchée par l'association Terre et Faune. L’un de nos collaborateurs aux Comores, Mohamed Said Hassani, a même eu l’opportunité de se rendre en Suisse pour y apprendre à séparer les différents composants des appareils électroniques.

En parallèle, nous avons collaboré avec l’association 2mains pour mettre les machines de notre centre de recyclage à disposition de la communauté : un broyeur de plastique et une presse à canettes en aluminium. Bien que l’aluminium ne soit pas en lui-même un polluant, une canette abandonnée dans la nature peut retenir l’eau de pluie et devenir un gîte larvaire pour les moustiques, contribuant ainsi à la propagation du paludisme.

Broyeur de plastique

Presse à canettes en aluminium

Nettoyage d'une plage

La gestion des déchets sur une île constitue un défi singulier : à la différence des territoires continentaux, il est souvent impossible d’y instaurer une économie circulaire pleinement autonome. L’exportation de certains types de déchets devient alors incontournable. Or, ce processus se heurte à de nombreux obstacles logistiques et administratifs. Par exemple, l’expédition d’un conteneur depuis les Comores requiert une autorisation de transit de chacun des pays traversés, conformément aux dispositions de la Convention de Bâle.

C’est dans cette optique que Terre et Faune a sollicité le statut d’observateur auprès de cette convention, afin de mieux sensibiliser ses membres aux enjeux spécifiques du recyclage et de la gestion des déchets dans les contextes insulaires.

Dans le cadre de notre engagement pour une réponse globale à la crise des plastiques, nous avons également pris part à la dernière session de négociations à Genève autour du futur traité visant à restreindre ou interdire certains plastiques. Forts de notre expérience de terrain dans les milieux insulaires et de notre action concrète en matière de recyclage et de valorisation des déchets, nous sommes convaincus que notre expertise peut enrichir ces discussions internationales en y apportant des solutions à la fois pratiques, réalistes et adaptées aux contraintes locales.

Fidèles à notre engagement, nous agissons de manière constante et concertée pour parvenir à  préserver la biodiversité, réduire durablement la pollution et protéger l’écosystème unique des Comores

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