- Collaboration avec les gouvernements locaux : Nous travaillons en partenariat avec les États pour surveiller le commerce illégal de la faune et fournir des formations pratiques et un soutien concret dans la lutte contre le braconnage.
- Formations juridiques : Nous organisons des ateliers sur les lois relatives à la faune à destination des forces de l’ordre. Plus de 8 000 agents forestiers, policiers et douaniers ont été formés lors de plus de 200 sessions organisées dans 17 États. Des présentations spécialisées ont également été données à l’Académie nationale de police, à l’Institut indien de criminologie, au Bureau central d'enquête (CBI), à la police indo-tibétaine, aux services des douanes, à l’Institut de la faune de l’Inde, ainsi qu’aux autorités des réserves de tigres.
- Base de données sur les crimes liés à la faune : Nous gérons la base de données la plus complète du pays, contenant plus de 45 000 cas et mortalités liés à la faune, ainsi que 39 000 noms de présumés criminels. Cette base est régulièrement mise à jour grâce à un réseau national d’enquêteurs, et joue un rôle crucial dans l’élaboration de stratégies de protection.
- Enquêtes sur le commerce illégal : Pionnière dans l’investigation sur le trafic de parties de tigres et d’autres espèces menacées, la WPSI a révélé l’ampleur du braconnage des tigres, notamment en lien avec la médecine traditionnelle chinoise. La mort d’un tigre sauvage ne passe plus inaperçue : les raisons et méthodes de ces meurtres sont désormais connues.
- Affaire Shahtoosh : Nous avons été les premiers à dénoncer le commerce du shahtoosh (laine rare provenant de l’antilope tibétaine) et ses liens avec le trafic de parties de tigres. Une enquête menée dans les années 1990 a conduit à la publication en 1997 du rapport marquant « Fashioned for Extinction ».
- Résultats concrets : Nous avons contribué à l’arrestation de centaines de trafiquants et à la saisie de grandes quantités de produits illégaux, notamment des parties de tigres. En 2017, nous avons soutenu l’enregistrement de 19 affaires (15 en Inde et 4 au Népal), menant à l’arrestation de 38 personnes (26 Indiens et 11 Népalais).
- Appui juridique : Notre programme juridique soutient la poursuite de cas importants de braconnage et de commerce d’espèces protégées, et engage des recours contre les empiétements dans les aires protégées. Nous contribuons aussi à l’élaboration de politiques forestières et fauniques plus efficaces, en coopération avec les autorités nationales et étatiques.
Projets de conservation : Nous soutenons des initiatives pour la préservation de diverses espèces (tigres, éléphants, tortues marines) dans plusieurs États : Odisha, Madhya Pradesh, Maharashtra, Uttarakhand et Bengale-Occidental. Nous intervenons également sur des problématiques de conflits homme-animal, notamment avec les tigres, léopards et éléphants.
- Soutien communautaire : Aux abords de la réserve de tigres des Sundarbans, nous avons mis en place un centre de conservation, 51 groupes d'entraide avec un programme de microcrédit, et une école maternelle. Nous agissons également dans d’autres zones sensibles aux conflits homme-faune.
- Plaidoyer et sensibilisation : Nous collaborons régulièrement avec les décideurs politiques et les agences internationales de conservation pour sensibiliser à la gravité du braconnage. Nos campagnes médiatiques ont joué un rôle essentiel dans la prise de conscience publique.
- Enquête sur le commerce de peaux de félins en Chine : Entre 2005 et 2006, en partenariat avec l’Environmental Investigation Agency (EIA) du Royaume-Uni, nous avons mené une enquête sur le commerce de peaux de tigres et de léopards au Tibet et dans d’autres provinces chinoises. Les résultats, publiés dans le rapport « Skinning the Cat » en 2006, ont révélé une industrie méconnue alimentée par la demande de peaux comme symboles de statut social. La condamnation de cette pratique par le Dalaï-Lama a ensuite provoqué un vaste mouvement tibétain contre l’usage de peaux d’animaux sauvages.
