Tortues
Soutien financier des écogardes
Les écogardes patrouillent les plages pour lutter contre le braconnage des tortues, pour leur viande et leurs œufs, comptent le nombre de montées de tortues chaque nuit sur la plage en période de ponte et font le relevé des nids : nombre d’œufs éclos et non éclos, nombre de petites tortues mortes et recherche des bébés ensablés trop profondément. Les résultats de leur comptage sont enregistrés dans la banque de données du projet biodiversité de Moheli à Fomboni.
1 à 2 bébés tortues sur mille arriveront à l’âge adulte. Les autres sont victimes de leurs nombreux prédateurs.
Menaces pour les tortues
- Dans les nids: la population locale qui prélève les oeufs pour les manger
- A la sortie du nid: les oiseaux, les crabes, les chiens errants...
- Une fois l'océan atteint : les requins et les barracudas.
Une fois adultes, elles sont menacées par : la population qui les tue pour leur viande et les braconniers, souvent venus de l'île d'Anjouan, qui les capturent de nuit, les transportent par bateau à Anjouan, pour le tuer ensuite et vendre leur viande sur le marché.


Grâce à ces fouilles, on recense le nombre d’œufs éclos et non éclos, le nombre de petites tortues mortes et on aide de nombreux bébés ensevelis trop profondément à sortir du nid pour leur donner une chance de rejoindre l'océan.
Redynamisation de la maison de la tortue à Moheli
Sensibilisation de la population
- Sensibilisation à l’importance de la conservation des tortues
Les enfants et la population de Moheli sont sensibilisés et stimulés à s'investir dans la protection des tortues.
Un petit groupe se mobilise sur la plage pour venir en aide à une tortue échouée et désorientée qui pond dans l’eau. Les œufs recueillis seront replacés dans un nid de sable.
destruction des plages
- Sensibilisation au problème de la destruction des plages de ponte des tortues dû au prélèvement du sable.
Sensibilisation de la population
- Aux principaux déchets menaçant les tortues.
Chauves-souris de Livingston
Soutien des écogardes qui surveillent la forêt et sensibilisent à l’importance de la conservation des chauves-souris et de leur habitat.
Les habitants défrichent la forêt pour créer des surfaces de cultures (vanille, ylang-ylang) et se procurer du bois de chauffe pour la distillation de l’ylang-ylang.
L’île est une grande productrice d’ylang-ylang pour fournir les parfumeurs européens. Le procédé de distillation de cette fleur nécessite une forte consommation de bois comme source de combustible. Cette exploitation accélère la dégradation des forêts qui constituent un habitat essentiel pour les chauves-souris, menaçant ainsi l’équilibre écologique de l’écosystème.